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Tout savoir sur la culture dans la fonction publique.

La fonction publique, main dans la main avec la culture, offre de nombreux métiers. 

Sophie Bouvet Coach en orientation scolaire à Montpellier - Eurêka Study

Par notre consultante à Montpellier Sophie Bouvet

La fonction publique est un univers qu’on appréhende mal en termes de débouchés. L’idée est de mieux
comprendre ce qui est possible au sein de la fonction publique pour des étudiants étant intéressés par la
culture au sens large (et qui parfois passent par des études de sciences politiques). Quels métiers ?
Comment y accéder ? Cet article est fait pour vous en apprendre plus.

 


Il existe 3 catégories de fonction publique en France.


5,61 millions de personnes y travaillent ; la plupart ont le statut de fonctionnaire.

  • La fonction publique de l’État

Il s’agit des actions de l’Etat. Elle emploie 2,4 millions de personnes (civils et militaires) dans les
ministères, les préfectures, directions départementales, rectorats, et les établissements de
l’Enseignement public (écoles, collèges lycées, universités).

  • La fonction publique territoriale

Il s’agit des actions des Collectivités territoriales. Elle comprend 1,9 million d’agents, qui travaillent dans
les communes, départements, régions, communautés d’agglomération, offices publics… Elle comprend 8 filières : Administrative ; Technique ; Culturelle ; Sportive ; Sanitaire et sociale ; Animation ; Police
municipale ; Sapeurs-pompiers.

  • La fonction publique hospitalière

L’effectif s’élève à plus d’un million d’employés. Elle regroupe médecins, pharmaciens, biologistes, ainsi
que tout l’ensemble du personnel hospitalier, celui des maisons de retraite publiques, de l’aide sociale à
l’enfance…

Hors de France, on parle de la fonction publique à l’international.


Quels sont les métiers dans la fonction publique?


Toutes les professions sont représentées (santé, administratif, sécurité nationale, animation,
enseignement et métiers éducatifs, social, sécurité municipale et intercommunale, sport, culture,
logistique et technique). Ces métiers sont accessibles par concours (égalité des chances). Pour les
emplois de 1er niveau de qualification, il existe une procédure de recrutement directe sans concours.

La fonction publique d’État offre chaque année plusieurs milliers de postes :

1 – Éducation nationale (+ 1 million agents), en hausse
2 – Ministère de l’Intérieur et de la Défense (561 000 agents), en hausse
3 – Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie (138 000), en baisse

4 – Autres ministères (214 5000) dont Justice, Logement, transports et développement durable, Affaires
sociales, santé et travail.
Ce sont les ministères les plus importants et qui recrutent le plus.


La place de la culture en France. 


  •  Public, privé, recrutements à la baisse

La culture reste, en France, une affaire d’État : le ministère en charge de la Culture définit la politique
culturelle et gère des établissements publics. Les recrutements s’y font au compte-gouttes.

  • Les salaires

Ils varient selon le poste, la structure (privée, publique) et le contrat (CDI, CDD, contrat à la journée…).
Certains, comme le guide-conférencier, ne travaillent pas toujours à plein temps.
Les salaires des débutants dépassent rarement le Smic dans la fonction publique comme dans le privé,
qui travaille souvent avec des budgets serrés.
Les salaires évoluent avec l’expérience. Dans la fonction publique, ils suivent une grille indiciaire précise.


Des exemples de métiers de la culture dans la fonction publique.



Un recrutement généralement par concours.


  • Les catégories et concours pour accéder à la fonction publique :

Le mode général de recrutement des fonctionnaires est le concours.
Les fonctionnaires civils sont répartis en catégories hiérarchique décroissantes : A+ (Haute Fonction
publique, non officielle), A, B et C.

Cat. A+ : être titulaire minimum d’un bac+5 (cadre sup, missions d’encadrement, de conception et
d’expertise au plus haut niveau hiérarchique)
Cat. A : être titulaire minimum d’un bac+3 (cadre, missions d’encadrement, de conception et
d’expertise)
Cat. B : être titulaire minimum d’un bac (agent de maîtrise, missions d’application à technicité
particulière)
Cat. C : être titulaire d’un BEP, CAP, brevet des collèges. Néanmoins, certains concours sont
accessibles sans diplôme (employé, missions d’exécution)
– 1 er concours ou concours externes : pour les titulaires d’un diplôme et qui ne sont pas des agents
publics
– 2 ème concours ou concours internes : pour les fonctionnaires justifiant d’une ancienneté requise dans un grade de niveau inférieur.
– Le 3ème concours : permet aux candidats ayant acquis une expérience dans l’exercice d’une activité
professionnelle privée (min 5 ans), d’un mandat d’élu local ou d’une activité associative, d’accéder à
des postes dans la fonction publique.

  • La réussite au concours :

Dans la fonction publique d’état et hospitalière : recrutement automatique à un poste attribué en
fonction du classement à l’issue des épreuves.
Dans la fonction publique territoriale : inscription sur une liste d’aptitude. La personne doit alors postuler auprès des employeurs publics territoriaux pour être recrutée.


Quels sont les 3 types de concours ?


  • Les concours nationaux centralisés.

Ils concernent surtout des postes de catégorie A. Affectation possible dans toute la France.

  • Les concours déconcentrés sont gérés au niveau local.

Les inscriptions se font directement auprès du service concerné par la circonscription choisie.
L’emploi proposé sera situé près du centre auquel le candidat est inscrit pour passer le concours.

  • Les concours interministériels.

Ils sont organisés en commun par plusieurs ministères et visent à recruter du personnel d’administration
générale de catégorie B et C principalement.


Un recrutement possible sans concours.


  • Le recrutement direct par les collectivités

Principalement pour des postes en catégorie C : Adjoint administratif chargé de fonctions
administratives d’exécution, de fonctions d’accueil et de secrétariat, Adjoint technique chargé de
travaux ouvriers ou techniques et conduite de véhicules, …

  • Le détachement

Il concerne le fonctionnaire qui est placé, à sa demande, hors de son cadre d’emploi, mais qui continue à bénéficier de ses droits à l’avancement et à la retraite. Il va de 6 mois à 5 ans.

  • Les agents non titulaires

CDD pour faire face à des besoins d’emplois de types divers : agents intérimaires pour remplacer des
fonctionnaires momentanément indisponibles, saisonniers ou occasionnels, contractuels (3 ans
maximum renouvelables). Ces agents non titulaires ont un statut de droit public qui leur est propre. Ce
mode de recrutement n’entraîne pas la titularisation.

Il existe également dans les collectivités territoriales des possibilités de recrutement dans le cadre
de mesures prises en faveur de l’emploi sur des contrats de droit privé : le contrat unique d’insertion –
contrat d’accompagnement dans l’emploi – les contrats d’apprentissage – le contrat adulte-relais.


Les études en amont des concours de la fonction publique


Il faut envisager des études longues (niveau master) :

  • A l’Université

– Licences générales en art, en histoire de l’art et archéologie
– Licences professionnelles (gestion de projets et structures artistiques et culturelles ; métiers de la
médiation par des approches artistiques et culturelles, développement de projets de territoires, guide-
conférencier, …)
– Master (+ ceux dispensés en IEP ci-après) en management culturel ; art ; arts plastiques ; politique et
gestion de la culture ; management des organisations culturelles et artistiques…

  • Dans des écoles spécialisées

– Pour le marché de l’art ou le management culturel, compter un Bac+3/5 : l’IESA Paris (Institut
d’études supérieures des arts, marché de l’art, métiers de la culture), l’ICART (école des métiers de
la culture et du commerce de l’art), l’EAC (Groupe Economie Art et Communication).
– Pour le secteur du patrimoine, les écoles qui font références sont l’INP (Institut National du Patrimoine) et l’Ecole du Louvre et préparent aussi aux concours de restaurateurs et de conservateur.

– À noter que quelques écoles de commerce et de gestion proposent des spécialisations en
management culturel.


Le passage par les études de Sciences Politiques.


  • Dans les 10 IEP

Les Instituts d’études politiques sont de grandes écoles où sont étudiées les sciences sociales et
politiques.
Un à Paris (7 campus Dijon, Le Havre, Menton, Nancy, Paris, Poitiers, Reims) et 9 IEP en province : 7
accessibles par concours commun (Strasbourg, Toulouse, Lyon, Aix en Provence, Lilles, Rennes, St
Germain en Laye) et 2 indépendants (Grenoble et Bordeaux).
Accessibles en priorité aux niveaux bac ou bac+1, ils confèrent le grade de master (bac+5) et ouvrent des
débouchés très diversifiés.
Tous les IEP proposent des prépas concours : CPAG (Centre de préparation à l’administration générale)
pour cat A +, Prép’ENA pour cat A+.

Science Po Paris : Ecole d’affaires publiques, Master spécialité Culture, Master politiques publiques,
Master Arts politiques
Science Po Bordeaux : Master management de projets culturels et développement territorial
Science Po Grenoble : Master Direction des projets culturels
7 IEP du concours commun : Master Culture communication et médias

  • Sciences politiques en Université

– Après une licence en Sciences politiques (une vingtaine en France : Panthéon Sorbonne Paris 1, Panthéon Assas Paris 2, Licence Lille, …), il y a la possibilité de passer les concours de la fonction publique catégorie A. Mais il est conseillé de passer par un IPAG (Instituts de Préparation à l’Administration Générale), rattaché à une université.
– Doubles licences
– Masters en Sciences politiques

Etablissements d’enseignement supérieurs privés français d’orientation catholique. Reconnus d’intérêt
général (EESPIG). Diplômes reconnus par l’Etat
– La Catho Lille : ESPOL (European School of Political and Social Sciences, « le Sciences Po » de la
Catho)
– ICP Paris « La Catho » : Licence + Master Culture communication + prépa pour les concours de la FP
+ parcours Licences et double licence Sciences Po

  • Le nouveau Collège d’Etudes Politique – Université Paris Lumière.

Licence + Master mention Études politiques

  • En écoles spécialisées privées en sciences politiques

ILERI (Institut Libre des Relations Internationales et des Sciences politiques) MSc Management des affaires publiques
IRIS SUP’ (Institut de Relations Internationales et Stratégiques)
IRCOM  (Ecole supérieure des humanités et du management)
HEIP ( Hautes Etudes Internationales et Politiques)


Préparation des concours de la fonction publique


  • Concours de catégorie A : bac +3 minimum, une préparation indispensable

Ils sont organisés par les ministères ou grandes écoles (INSP Institut National du Service Public ENA,IRA (Instituts Régionaux d’Administration), INP (Institut National du Patrimoine). Une bonne culture générale, un esprit de synthèse et une excellente maîtrise du français sont requis.
Pour les réussir, une préparation est nécessaire :
– Les IPAG (Instituts de Préparation à l’Administration Générale), rattachés à une université,
– les CPAG (Centres de Préparation à l’Administration Générale), qui dépendent des IEP (Instituts
d’Études Politiques), reçoivent des étudiants issus de tous horizons, durant une année
universitaire, pour les entraîner aux épreuves.
– le CNED (Centre National d’Enseignement à Distance),
– l’EHESP (École des Hautes Études en Santé Publique).

  • Concours de catégorie B : après le bac … en théorie

Les fonctionnaires Techniciens, secrétaires, assistants sont représentés dans toutes les administrations.
Concours accessibles après le bac, mais les candidats sont pour la plupart surdiplômés et beaucoup ont
une licence. Ce sont les concours les plus sélectifs.
À noter : un bac+2 est exigé pour certains concours de catégorie B (assistant territorial, attaché
statisticien, secrétaire d’administration…).

  • Concours de catégorie C : un poste immédiatement

Emplois dits d’exécution. Par exemple les aides-soignants, auxiliaires de puériculture, adjoints
administratifs ou techniques, surveillants de l’administration pénitentiaire, …
Bac non requis, mais avoir une scolarité jusqu’en première ou en terminale est un atout. Il est possible,
ensuite, de progresser via les concours internes.

  • Fonctionnaire européen : deux langues au moins

Les fonctionnaires européens (assistants parlementaires, traducteurs, chercheurs…) sont recrutés sur
concours, ceux-ci étant annoncés sur le site d’EPSO (Office européen de sélection du personnel) et
publiés au Journal officiel de l’Union européenne.
Ils se déroulent par catégorie selon l’expérience professionnelle, le niveau d’études et les compétences
requises.
Il faut maîtriser au moins deux langues de l’UE pour s’inscrire.

  • Voie directe SANS CONCOURS : des mesures dérogatoires

Les recrutements directs sans concours permettent l’accès aux premiers grades des corps de la
catégorie C.
Le Pacte (Parcours d’accès aux carrières de la fonction publique territoriale, hospitalière et d’État) en fait
partie et permet aux jeunes peu ou pas qualifiés de moins de 28 ans d’intégrer la fonction publique
comme fonctionnaire titulaire après vérification d’aptitude.


Post concours, les écoles formant les agents de l’état


Les 38 écoles du réseau doivent assurer la formation professionnelle de cadres qui se destinent au
service public + accueillir des élèves ou stagiaires recrutés par listes d’aptitude ou par concours et
titulaires, pour les candidats externes, d’un diplôme du second cycle universitaire.

Parmi ces 38 écoles du réseau RESP, certaines dédiées à la culture :

  • L’ENSSIB (Ecole Nationale Supérieure des Sciences de l’Information et des Bibliothèques)

Elle forme au privé (Masters) et au public (Catégorie A) : former des cadres de bibliothèques.
Etablissement universitaire membre associée de l’Université de Lyon, du Réseau des écoles de service
public, et de l’Alliance des grandes écoles en Rhône-Alpes. Partenariat avec des établissements œuvrant
dans les domaines de l’archive, du patrimoine, des bibliothèques et de la documentation.

 

  • L’INET (Institut National des Etudes Territoriales) Villeurbanne

Prépare les cadres de direction de la FP Territoriale dans tous les domaines dont la culture :
Formations des lauréats des concours suivants : administrateurs territoriaux, conservateurs territoriaux
du patrimoine, conservateurs territoriaux de bibliothèques, ingénieurs en chef territoriaux.

  • L’INP (Institut National du Patrimoine)

Forme les Conservateurs et restaurateurs du patrimoine.

  • L’INSP (Institut National du Service Public) ENA

Créé le 1er janvier 2022, l’INSP est le nouvel opérateur public français de référence pour le recrutement,
la formation initiale et la formation continue des cadres supérieurs et dirigeants de l’Etat

  • LES IRA (Institut Régional d’Administration) Lyon Metz Lille Nantes Bastia

– Etablissement public de l’Etat. Formation initiale des cadres de la fonction publique d’Etat (catégorie A) et la formation continue des agents de l’Etat. Formation rémunérée sur 12 mois.
– Pour la culture : métier d’Attaché d’administration du ministère de la culture et de la communication
(encadrement et animation d’équipes, conduite de projets ou expertise dans les différentes politiques
publiques de l’Etat)

CLASSE TALENTS : aider des étudiants ou demandeurs d’emploi à préparer les concours externes et
troisième concours d’accès à la fonction publique (notamment Concours d’Attaché de l’Etat + Attaché
territorial) grâce à soutien pédagogique, un financier et un tuteur.
Les universités de Strasbourg, de Lorraine et de Paris-Est Créteil se sont associées à quatre écoles du
service public (IRA Metz, ENFiP (école nationale des finances publiques), END (école nationale des douanes), CNFPT (centre national de la fonction publique territoriale)) pour créer trois classes « Talents du service public » et préparer aux concours :
• d’accès aux IRA (attaché de l’Etat),
• d’inspecteur des finances publiques,
• d’inspecteur des douanes,
• d’attaché territorial.


Quelques parcours de métiers dans la culture


  • Le médiateur culturel

Son rôle est d’assurer au plus grand nombre l’accès à la culture : il valorise une œuvre, un artiste, un
moyen d’expression (peinture, cinéma, photo, sculpture…) en organisant des manifestations
(expositions, ateliers, parcours pédagogiques…). Objectif : faire vivre un patrimoine culturel.
– Dans la fonction publique territoriale il faudra passer le concours d’animateur territorial (accessible
à bac+2).
– Un niveau bac+3 permet de débuter, même si certains jeunes diplômés poursuivent jusqu’au bac+5.
A Bac+3 : plusieurs écoles privées proposent des cursus spécialisés : Bachelor communication et
événementiel à l’ESUPCOM Lille ; médiation et communication culturelle (EAC Paris).
À l’université, licence pro en conception de projets et médiation culturelle (université du Maine,
Bordeaux-Montaigne, Toulon).
A Bac+5 : de grandes écoles et certains IEP offrent des spécialisations dans la culture : mastère
management culturel à l’EAC Lyon, master management des institutions culturelles (IEP Lille).
À l’université, masters pro autour de la médiation culturelle (Toulouse 2, Lyon 3, Nantes).

  • Le guide conférencier de musée et monument

Une licence pro « Guide conférencier » est désormais indispensable pour obtenir la carte
professionnelle. Elle est accessible notamment après un BTS Tourisme, une L2 en histoire, histoire de
l’art, LLCE (langues, littératures et civilisations étrangères), LEA (langues étrangères appliquées). La pratique de deux langues étrangères est obligatoire.

  • Médiateur (animateur) de l’architecture et du patrimoine

Visites de découvertes, animations dans les écoles, publication de brochures, l’animateur de
l’architecture et du patrimoine s’efforce de mettre en valeur le patrimoine de sa ville ou de sa région. Sa
culture historique et artistique est grande. Son principal atout ? Savoir transmettre ses connaissances.
Il est recruté par les collectivités suite à une sélection sur épreuves. Il faut particulièrement bien connaître l’histoire de la région dans laquelle il postule.
A Bac+3 : licence mention histoire, mention histoire de l’art, mention histoire de l’art et archéologie,
mention protection et valorisation du patrimoine historique et culturel.
A Bac+5 : la majorité : master mention histoire, civilisations, patrimoine avec des parcours particuliers
comme à Rennes ou Chambéry ; mention patrimoine et musées à Troyes ou Nanterre ; mention
techniques, patrimoine, territoires de l’industrie : histoire, valorisation, didactique à Paris 1-Panthéon-Sorbonne, par exemple.

  • Conservateur du patrimoine

Chaque conservateur est spécialisé selon sa formation et son goût : archéologie, archives, inventaires,
monuments historiques et inventaire, musées ou patrimoine scientifique, technique et naturel.

Dans un musée, il est chargé de l’inventaire, de l’étude, de la mise en valeur et de la conservation des
collections.
L’INP (Institut National du Patrimoine) ouvert sur concours aux titulaires d’une licence ou d’un
équivalent, les forme en 18 mois.
Prépa concours : L’Ecole du Louvre, l’INP, le CNAM et certaines universités (exemple : Paris 1 Panthéon
Sorbonne, Paris 4, Paris Nanterre, Institut Catholique de Paris)

  • Restaurateur d’art

Le restaurateur a des connaissances en histoire de l’art, de bonnes bases scientifiques pour maîtriser les
effets des produits utilisés sur l’œuvre et un côté artistique pour reproduire un morceau d’une œuvre
manquante si nécessaire.
Un BAC+5 est impératif.
Le DNMADE (diplôme national des métiers d’art et du design Bac+3) mention objet, permet de rentrer
ensuite dans une école : spécialité restauration de mobilier de l’école Boulle par exemple.
Le département des restaurateurs de l’INP (Institut national du patrimoine) recrute, lui, des bacheliers
sur concours, et délivre un diplôme en 5 ans de restaurateur du patrimoine, ayant le grade de master.
Avec 7 options : arts graphiques et livres, arts textiles, peinture, photographie, sculpture, mobilier, arts
du feu.
Il y a d’autres cursus comme le DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique Bac+5), le mastère conservation-restauration du patrimoine de l’école de Condé Paris et le master conservation et restauration des biens culturels de l’université Panthéon-Sorbonne (Paris).

  • Régisseur d’œuvres d’art

Ses deux missions principales : conservation préventive des œuvres d’art dont il a la charge (climat,
environnement, règles de manipulations …) et mise en place d’expositions.
Quand un musée organise une exposition et sollicite le prêt d’une œuvre originale, il gère la logistique
pour faire transporter l’œuvre : autorisations douanières si besoin, contrats d’assurance, vérifie la
protection lors de l’emballage, etc. Il n’a pas droit à l’erreur : les œuvres qu’il déplace sont parfois
estimées à plusieurs millions d’euros. Il s’occupe également de les faire restaurer lorsqu’elles en ont
besoin.
En plus d’un bac+5 obligatoire, posséder de bonnes connaissances en histoire de l’art (ancienne,
moderne et contemporain), maîtriser le marché de l’art et les réglementations juridiques et fiscales en
vigueur, mais aussi en transport.
A BAC+5, différents exemples : master mention histoire de l’art, parcours régie des œuvres et montage
d’expositions à Amiens, master mention patrimoine et musées parcours histoire du patrimoine et des
musées à Paris ou master gestion et valorisation des œuvres d’art, d’objets techniques et
ethnographiques, à Rennes.
Ou le diplôme de 2e cycle de l’École du Louvre (parcours métiers du patrimoine).
Un cursus en histoire de l’art doublé d’une formation dans le domaine de la conservation préventive est
recommandé.

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Sophie Bouvet Coach en orientation scolaire à Montpellier - Eurêka Study

Sophie Bouvet

Consultante en Orientation Scolaire Eurêka Study

Cabinet d’orientation à Montpellier (34) & Consultation OnLine Contacter Sophie

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